Le président Emmanuel Macron a récemment promulgué une loi spéciale permettant de prolonger temporairement le budget de 2025, une mesure nécessaire en l'absence d'un budget formel pour 2026. Cette décision a été enregistrée dans le Journal officiel le 27 décembre 2025.
Cette loi, qui avait déjà été utilisée l'année dernière après des déboires du gouvernement Barnier, a pour but de garantir un financement provisoire de l'État pendant que les discussions parlementaires sur la loi de finances se prépareront pour janvier. Les parlementaires, de leur côté, devront se pencher sur les nouvelles orientations budgétaires dans un contexte économique incertain.
« Nous devrons au plus vite, en janvier, fournir un budget à la nation qui respectera notre objectif de 5 % de déficit par rapport au PIB », a affirmé le président lors d'un récent conseil des ministres. Ces déclarations soulèvent des interrogations sur l'équilibre entre le maintien des services publics et les engagements sur la réduction du déficit.
Selon des experts économiques, cette situation budgétaire précaire pourrait avoir des conséquences sur les politiques sociales et d’investissement. Les délais serrés imposés aux députés soulèvent des inquiétudes concernant l’attention portée aux priorités des citoyens. Ouest-France rapporte également que des débats animés sont attendus au sein de l'Assemblée nationale, où les partis politiques devront s'accorder sur des choix budgétaires critiques.
Ce contexte tumultueux et les préoccupations croissantes des citoyens pourraient encore influencer le vecteur de cette législation cruciale, révélant les défis que le gouvernement devra surmonter pour optimiser le bien-être économique de la France tout en respectant ses engagements financiers.







